Ballade a cheval

Admin Messages : 555 Date d'inscription : 14/03/2012 Localisation : Lisieux

C était une belle apres midi de printemps ,Guen se decida d aller faire une ballade avec son étalon, un peu d exercice lui ferait le plus grand bien.
Une fois sortit des écuries, elle prît la direction des jardins, lieu qu 'elle affectionnait particulièrement et s'était le bon endroit pour une petite ballade de décontraction.

L'étalon de Guen trottait dans l allée ,elle était pensive tout en admirant les arbres et fleurs qui se trouvaient sur leurs passages.

Elle avait toujours adoré les plantes et les fleurs pour leurs senteur odorant, puis toutes ses couleurs différentes qui se mélange et s'associent les unes aux autres pour ne former plus qu'un au grès du souffle du vent.

C'était une promenade tres ravissante, autant par les odeurs que les couleurs.

Elle croisa Yo qui sortait son étalon "petit coeur", elle lui sourit, elle était sur qu'une fois que chacun d 'eux se serrait apprivoisé, il serait inseparable.

Admin Messages : 555 Date d'inscription : 14/03/2012 Localisation : Lisieux

Le vent ondulant, tournoyant dans ses boucles chatains, lui rafraichissait les idées. Que de bonheur ! La liberté !

Elle faisait partie de l armée maintenant, elle desirais que son homme soit fier d 'elle.
Savoir tenir une épée, elle n aimait pas specialement faire la guerre mais au moins elle etait aux cotés de son ange.
Avec un soupir, elle ralentit sa monture qui, aussi fougueuse qu’elle, hennit de désapprobation. Son regard marron glacé se posa sur la ligne d’horizon de la rase campagne qui s’étendait devant elle.
A quelques centaines de mètres, les premiers arbres d’une forêt naissante, se courbait sous le poids des âges. Guen adorait galoper sur sa monture.

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Guenièvre avait besoin de sa promenade matinale. C'était tout simplement vital. Aussi avait-elle simplement ordonné qu'on harnacha son étalon, avant de prendre un rapide bouillon et son mantel. Il lui avait semblé entendre un bruit en quittant la maisonnée mais elle n'avait osé, ou plutôt, elle n'avait pas eu l'envie, d'aller voir ce qui se tramait.

Guenièvre avait quitté le domaine, flottante dans sa robe , sans oublier de saluer d'un gracieux signe de tête et d'un sourire toutes les personnes qu'elle croisait.

Son cheval l'attendait sous le porche de l'entrée . Guenièvre l'enfourcha lestement en remerciant le palefrenier, puis emprunta au petit galop lesentier sous les sourds clapotis que firent résonner les petis galets.

La brume se dissipait lentement et elle profitait de sa course folle pour profiter un peu du paysage, son cheval, lui, prenait garde d'éviter la boue pour ne faire éclabousser que des dizaines de fleurs sauvages en feu d'artifice sous son sabot impitoyable.

La forêt, sombre océan de verdure, que le vent faisait ployer comme pour faire avancer la comparaison jusqu'au flux et reflux, fut contournée sans regret : les branches enchevêtrées ralentissaient trop pour que la reine se permette d'emprunter ce passage. Ce n'était qu'une simple ballade matinale, pas une randonnée!

Ainsi donc on arriva au lac. Guenièvre ralentit sa course et laissa sa monture se tremper les antérieurs avant de descendre lourdement _elle avait bien chevauché_ tout près de la rive.
Flattant la croupe de sa monture, elle contempla un instant alors que son esprit divaguait, l'immense miroir d'argent qui se perdait à l'horizon.

Cependant, on vint troubler la limpidité de l'eau. Guen cligna deux trois fois des yeux avant de comprendre quel était cet objet impertinent, qui osait ainsi s'échouer à ses pieds après avoir fait ondoyer l'eau sans clémence.
La jeune fille s'inclina et tendit la main... qui se referma délicatement sur une coque en bois. Un bateau? Un navire creusé dans une branche qui avait dû faire long voyage jusqu'ici, connaître milles monstres et dangers, son équipage perdu à jamais dans les profondeurs maritimes... L'impertinent devint tout à coup beaucoup plus attrayant, et guen se prit à chercher qui pouvait bien en être le propriétaire.

Messages : 18 Date d'inscription : 02/07/2012

Un hennissement de l'écurie, Ema reconnut l appel de son étalon, il avait besoin d exercice et elle aussi.
Le palefrenier lui avait seller, et les voici tous deux partie dans un galop .

Il faisait bon de se retrouver ici, le silence , la paix qu emanait ce lieu.

Elle décida de s arrêter là , prés de l'eau, elle descendit de cheval, laissa boire son animal, elle prit un morceaux de bois et y creusa une coque.

Elle sourit en voyant son oeuvre et le lâcha dans l'eau.

Ema le regarda s'éloigner.

Admin Messages : 555 Date d'inscription : 14/03/2012 Localisation : Lisieux

Elle écarta les branches et continua sur la rive, elle regardait d un côté et de l autre des berges.
Elle ne voyait personne , elle s'avança d un pas décidé.

Elle tenait la coque de bois dans sa main, elle se griffer un peu les mains, les jambes.
Elle vit une ombre, elle s'approcha doucement, elle allait ouvrir la bouche lorsqu elle vit sa cousine avec des larmes dans les yeux.

Oh Ema , que t arrive t il?

Elle lacha ce qu elle avait dans les mains et s 'approcha d'elle.
Je me doutais que tu allais pas bien.

La solitude, c est ce qui te pèse, je te connais.
Parle moi?

Admin Messages : 555 Date d'inscription : 14/03/2012 Localisation : Lisieux

[le 26 Mai]

Les sabots de son étalon résonnaient sur la terre séche du domaine. Des mottes se détachèrent du sol et volèrent derrière l'animal. Le vent saisissait les joues cuisantes dude Guen qui devait user d'adresse pour éviter les branches. Vosse était juste dans son sillage, habile cavalier chevauchant un animal magestueux.

Guen avait toute la peine du monde de rester en selle,l allure imposée par son époux et les branches du domaine l inciterent a ralentir sa monture.

La jeune femme en profita pour observer son époux. Elle souriait, amusée. Jetant un oeil par dessus son épaule, il venait de s'apercevoir qu'elle ne le suivait plus. Il stoppa sa monture et mit pied à terre pour l'attendre. Elle eut tôt fait de le rejoindre et de se jeter dans ses bras pour un long baiser passionné.

Merci pour cette course effrené murmura t-elle entre deux baisers. Se reculant légèrement, elle fouilla dans sa poche et en sortit un petit carré de voile blanc qu'elle lui tendit en souriant

C'est un morceau de mon voile de mariage... Un porte-bonheur en somme.

... Elle le lui glissa à la boutonnière, une lueur étrange dans les yeux...